Durant quelques minutes l’hémicycle sud-africain été transformé en areine de combat entre forces de sécurité et les députés du parti de gauche radicale des Combattants pour la liberté économique, alors que ces derniers étaient expulsés de force pour avoir réclamé le départ du président Jacob Zuma.
L’incident qui s’est déroulé mardi avant une séance de questions-réponses entre les parlementaires et le chef de l’Etat. Le président Zuma est resté impassible face au spectacle, alors que les députés du parti de Julius Malema donnaient des coups de poing et de jeter des bouteilles d’eau aux forces de sécurité qui venaient les expulser.
Julius Malema, leader du parti d’opposition Economic Freedom Fighters
« C’est injuste et inacceptable que ce Parlement ne voit pas ce qui cloche, que même quand la Cour constitutionnelle a de sérieuses évidences contre M. Zuma, que rien ne se passe. Personne n’a été réprimandé, personne n’a été viré et aujourd’hui c’est un jour comme un autre. C’est inacceptable. C’est pour cela que nous vous demandons à vous madame la présidente et au Parlement de ne pas autoriser le président à s’exprimer ici. »
C’est la deuxième fois en deux semaines que les élus du EFF de Malema, vêtus de leur traditionnelle combinaison rouge de mineurs, sont chassés manu militari de l’Assemblée. Ils réclament la démission de Jacob Zuma, reconnu coupable par la Cour constitutionnelle d’avoir violé la Constitution et empêtré dans plusieurs scandales de corruption.
Avec l’AFP